Les Pirates
( Us et Coutumes )
La vie à bord - L'engagement pirate - Les règlements des flibustiers - Qui compose l'équipage pirate? - Une médecine d'urgence - Se nourrir en mer - Des réjouissances attendue - Au travail ! - À L'abordage ! - Les armes - La faiblesse des pirates - Des drapeaux terrifiants - Une fortune risquée - Vive la fortune !
La vie à bord
Beaucoup de ceux qui s'engagent comme pirates sont déjà marins et savent ce que voyager en mer signifie. Pourtant, les campagnes sont parfois longues, la patience des hommes est mise à l'épreuve et le manque de nourriture peut se faire cruellement sentir. Pour maintenir fermement l'équipage, le capitaine, seul maître à bord, impose une discipline sévère qui peut entraîner des révoltes chez les marins. Afin de limiter les soulèvements, les bagarres et les injustices, les flibustiers des Antilles établissent des codes de conduite bien définis qui s'appliquent à tous les membres de l'équipage.
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L'engagement pirate
Ceux qui s'engagent dans la piraterie rêvent de fortune et d'une vie meilleure, mais ils se retrouvent souvent dans une aventure où il y a peu à gagner. Le bateau se transforme en véritable prison flottante où sont distribués coups de fouet et corvées, et où la nourriture manque. Les révoltes sont alors fréquentes.
Les règlements des flibustiers
Les flibustiers avaient mis en place des règles de conduite strictes afin que à bord soit juste pour chacun. Ainsi capitaine est élu par l'équipage et peut tout aussi bien le destituer de son poste s'il ne convie pas. Une personne est choisie pour les disputes. La plupart des règlent prévoient que le butin soit distribué équitablement et que les homme est perdu un membre lors des assauts soient indemnisés. En revanche, ceux qui désertent leur poste de combat, volent à bord prennent le risque d'êtres abandonnés sur une île déserte.
Qui compose l'équipage pirate?
Il est prudent que l'équipage soit doté d'un charpentier, qui se révèle très utile lorsque le bateau est malmené. En effet, les combats, les tempêtes et les mauvaises manœuvres peuvent gravement endommager le navire et il faut alors agir vite et bien pour ne pas risquer le naufrage. Un artisan tonnelier peut aussi être chargé de fabriquer et de réparer les barriques servant à transporter marchandises, vivres et matériel. Quelquefois, un médecin accompagne l'équipage.
Une médecine d'urgence
À bord, maladies et blessures sont courantes. Quelques marins et corsaires ont donc appris à soigner par les plantes trouvées sur les Îles. Mais après un abordage, ce sont surtout les talents d'un chirurgien qui deviennent nécessaires. Les blessures s'infectant vite, il vaut mieux amputer rapidement un membre blessé. Les amputations se font sans anesthésie et si le pirate ne meurt pas des suites de l'opération, il pourra peut-être porter une jambe de bois ou un crochet. Pendant les attaques des navires, les éclats de bois entraînent aussi souvent la perte d'un œil. Le scorbut est une maladie courante chez les pirates, qui manquent de vitamines C. Elle entraîne la perte des dents et un affaiblissement général pouvant aller jusqu'à la mort. Au XVIIIe siècle, on découvre que l'on peut éviter ce mal en mangeant des fruits et des légumes frais.
Se nourrir en mer
À bord, la place est comptée et l'on ne peut emporter beaucoup de vivres. En outre, les conserves n'existent pas encore et la nourriture se perd vite, l'eau douce, elle, croupit dans les barriques. S'ils ne sont pas dévorés par les rats, les biscuits se gardent plusieurs semaines et des volailles emportées vivantes procurent des œufs frais. Pour combler leur faim, les hommes se nourrissent de leur pêche. Pourtant, victimes de la famine, on raconte que des équipages furent réduits à manger des lamelles de cuir pour ne pas mourir! Pour les pirates, les escales sont la promesse de nourriture et de boisson en abondance et de réjouissances méritées pour lesquelles ils n'hésitent pas à dépenser tout l'argent qu'ils. viennent de recevoir. Pour un moment, ils oublient les risques encourus, leurs blessures et la rude vie de marin. Une pause à terre est aussi généralement l'occasion de remettre le bateau en état avant une nouvelle expédition. À la fin du XVIe siècle, quelques pirates des Antilles décident de rester à terre afin de vivre de chasse et de pillages.
Des réjouissances attendue
Après des semaines passées en mer et des attaques souvent difficiles, les pirates attendent les escales avec une grande impatience. Dès qu'ils mettent le pied à terre, ils sont comme fous, et l'argent gagné dans la prise d'un butin se trouve aussitôt dépensé. Ils s'engouffrent dans les tavernes pour s'enivrer de rhum et de bière, s'affrontent dans les jeux de cartes ou de dés et s'entourent de femmes avec qui fêter leur retour à terre. Les aubergistes, quant à eux, se réjouissent du passage de ces forbans aux poches pleines.
Au travail !
Si l'escale est l'occasion de se détendre, c'est aussi pour l'équipage le moment de préparer le prochain départ. Il faut donc faire le ravitaillement de vivres et de marchand et surtout en profiter pour effectuer des réparations sur le bateau. Environ une fois par an, on doit mettre le navire en carénage, c'est-à-dire l'échouer sur un rivage pour le calfater. Calfater une embarcation consiste à gratter entièrement sa coque pour la débarrasser des mollusques et coquillages qui s'y sont incrustés et aussi boucher toutes les fentes qui sont apparues , pour rendre le navire étanche .
À L'abordage !
Depuis l'Antiquité, pour tous les équipages pirates combattant à coups de flèche et de hache ou faisant tournoyer les sabres et tonner la poudre, l'abordage est le moment crucial où tout se joue: il y va de la vie comme de la fortune, et chacun sait que le courage et la force de tous sont nécessaires. Raid éclair ou longue poursuite, ruses, intimidation, embuscades... toutes les stratégies sont envisagées dans l'espoir que les cales du navire visé soient pleines! Pourtant, si la férocité des combats pirates est légendaire, les abordages ne furent en réalité pas tous sanguinaires.
Les armes
Les pirates possèdent un navire armé de canons excepté lorsqu'ils ont à en dérober un. Les armes courantes sont donc le sabre le pistolet, la hache, mais aussi toutes sortes de grenades (des boulets chargés de poudre et allumés d'être lancés). Pour ne pas manquer de munitions, les bandits portent plusieurs armes,
BARBE-NOIRE n'avait pas moins de six pistolets.
La faiblesse des pirates
L'armement est généralement le point faible des forbans. Malgré un grand courage, une force physique étonnante et un excellent sens de la navigation, les pirates manquent de moyens: s'ils ont des fusils, ils n'ont pas toujours de poudres et, à partir du XVIe siècle, leurs sabres et leurs poignards deviennent inefficaces face aux canons ennemis. Devant des navires de mieux en mieux armés, les bandits doivent faire preuve de ruse et imaginer divers subterfuges. ramper pour gagner. Pour n'avoir à se battre qu'au dernier moment, les brigands des mers usent le stratégies efficaces. Hisser un drapeau ami de celui que l'on veut attaquer peut, par exemple, permets de s'approcher en toute confiance. Faire tanguer son bateau et lancer des signes de détresse en mimant de grands lestes est une technique sûre qui laisse raire à l'ennemi que l'on est en difficulté pour qu'il s'approche. L'intimidation est courante ; ainsi, un navire pirate peut poursuivre sa proie sur mer pendant des heures en lançant des cris terribles et en donnant des coups de fusil ou de canon, pour impressionner l'équipage adverse et le rendre moins combatif au moment de l'assaut.
Des drapeaux terrifiants
Un bateau portant pavillon à fond noir ou rouge n'augure jamais rien de bon pour l'équipage qui le croise! Si le drapeau noir ou figurent des os surmontés d'un crâne reste te plus célèbre, il a existé de nombreux autres modèles imaginés par les chefs pirates et destinés à faire monter la crainte chez leurs victimes. La plupart de ces sinistres pavillons affichent squelette, crâne, sabres ou sablier pour signifier qu'il y a danger de mort, que le combat s'annonce et que le temps est compté. Ils attachent une grande importance à exagérer leur réputation sanguinaires prêtes à torturer, égorger Faisant courir les bruits les plus sur leurs actions, ils effraient par avance ceux croisent sur leur route. Lorsque l'assaut est donné, ils envahissent le pont, assaillent l'équipage brandissent leurs pistolets et leurs sabres, donnent des coups de hache et de poignard sans compter! L.:équipage abordé se trouve alors souvent troublé et désorganisé devant ces attaques énergiques.
Une fortune risquée
Au nom de la fortune, de simples marins sont prêts à s'engager dans la piraterie ou auprès des corsaires du roi. Dans les ports, les bruits les plus fous courent à propos de navires chargés de richesses pouvant être négociées à prix d'or ou de coffres remplis de pièces. L'histoire compte en effet des prises spectaculaires. Malheureusement, tous les abordages n'apportent pas les gains espérés... Et si quelques forbans ont la chance de s'enrichir, certains terminent leurs jours pendus au bout d'une corde.
Vive la fortune !
Les butins les plus intéressants sont des pièces d'or et d'argent, lingots, pierres précieuses, vaisselle de luxe, armes, épices et autres denrées rares... Les bateaux eux-mêmes, lorsqu'ils sont bien armés, sont confisqués. Si le capitaine abordé résiste et refuse de dévoiler la cachette d'un coffre les pirates le menacent vite de couler le bateau et de le jeter par-dessus bord! Il faut en plus partager le butin. S'il est constitué de pièces la répartition est facile, mais s'il s'agit de marchandises, l'équipage devra attendre une escale pour que les biens soient vendus ou échangés auprès de commerçants ou de contrebandiers. Pirates et corsaires ne vivent pas vieux. S'ils ne meurent pas lors d'un combat ou des suites d'une blessure, ils terminent leur brève existence dans de sordides cachots ou pendus devant la foule. Dans l'Antiquité, les pirates faits prisonniers devaient ramer sur des galères. Au Moyen Âge, les forbans Vitalienbrüder eurent la tête tranchée et exposée en public. Les Anglais envoient las corsaires dans des prisons flottantes. L'un des sorts les plus terribles fut l'invention d'une cage en fer que l'on suspendait dans le port de Londres. Le cadavre du pendu y restait jusqu'à sa complète décomposition .
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