Lexique
des termes et expressions techniques utilisées en mer !
A B C D E F G H J L M N O P Q R S T V
A
Abordage : Combat corps à corps pour la conquête du navire. Généralement, les pirates se scindent en trois groupes ayant chacun leur objectif : le capitaine et les officiers, les matelots et les soldats, et enfin la Sainte-barbe (la soute à poudre).
(sens technique de navigation). Collision entre un navire et un autre bâtiment, ou tout autre objet flottant ou non. Cette notion couvre également les fausses manœuvres mettant en danger un autre navire.
Aborder :Action d'approcher un bâtiment ennemi, de lancer les grappins et de pénétrer à bord par la violence.
Accastillage : Partie du navire qui est hors de l'eau (voir aussi Oeuvres mortes).
Affaler :Descendre quelque chose au moyen d'un câble ou d'une chaîne, (contraire = haler). Voir aussi amener, qui s'applique plus spécialement aux pièces de la mâture.
Affranchir :Pomper l'eau des cales, ou aspirer l'eau pénétrant par une voie d'eau.
Air : (aire, erre, marche). Vitesse du navire exprimée en nœuds. Courir sur son air signifie ainsi avancer par la vitesse acquise.
Allège : (chaland). Bâtiment de charge plat, ouvert, autre-fois sans voile ni moteur, et destiné à charger ou décharger les bâtiments qui ne peuvent approcher du quai.
Amener :Descendre quelque chose (voir affaler). Amener son pavillon signifie descendre son pavillon en signe de capitulation.
Ancre de cape :Ancre flottante pour tenir une direction ou mettre à la cape (voir ce mot).
Antenne :Vergue oblique
Appontement : (jetée). Construction en bois, en pierre, en fer ou en béton pour l'amarrage de navires.
Armement :Nombre de bouches à feu, de canons, d'un navire.
Arquebuse :Arme à feu dont étaient équipés les soldats espagnols à bord des galions. Pour expulser la balle du canon, la poudre devait être allumée au moyen d'une mèche incandescente.
Arrière :Partie du navire allant du centre de gravité à la poupe.
Arrimer :Disposer et fixer toutes les charges dans la cale de manière à assurer au navire une stabilité suffisante et à éviter que la cargaison ne se déplace sous les coups de la mer.
Arriver :Manœuvrer pour présenter la voilure au vent arrière.
Artimon : Voile aurique plus petite que la brigantine. Voir aussi mât d'artimon.
Assiette :D'un navire, se dit de sa manière de flotter.
Atterrage :Action de s'approcher d'une terre pour la découvrir, la reconnaître et diriger sa route en conséquence. Par extension, se dit de la zone d'une mer où l'on est en vue de la terre et où l'on peut effectuer les opérations ci-dessus.
Avant :Partie du navire entre le premier mât et la proue.
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B
Bâbord :Côté gauche du bâtiment.
Bande :Inclinaison latérale d'un navire. Donner de la bande.
Barque :Voir trois-mâts barque.
Barre :Haut-fond naturel ou formé par des dépôts d'alluvions.
Déferlement de la houle qui se brise sur les hauts-fonds.
Dispositif de direction du navire. (gouvernail).
Bau :Poutre, voir couple.
Beaupré :Mât oblique dépassant à l'avant du navire.
Bombarde :Bouche à feu courte, forte, qui lance de gros boulets et des pierres.
Bôme :(gui)- pièce de bois sur laquelle est fixée l'extrémité inférieure de la voile aurique.
Bord :Autrefois synonyme de bordage. Utilisé principalement dans les expressions à bord, etc.
Bordage :Planches recouvrant l'extérieur d'un navire en bois.On distingue le bordage lisse, où les planches sont posées bord à bord, et le bordage à clins, où les planches se chevauchent, à la manière de tuiles.
Bossoir :Pièce de bois saillant en dehors de la membrure et servant à différentes manœuvres, ainsi qu'à supporter les canots (bossoirs d'embarcation dits aussi porte-manteaux).
Brasse :Mesure anglaise de longueur souvent utilisée en marine (= 1,829m).
Brick :Navire à deux mâts gréés en carré, souvent utilisé par les pirates, tout comme le brigantin.
Brigantin :Navire à deux mâts, gréé en carré à l'avant et à voile aurique à l'arrière.
Brigantine :Voile aurique placée sur le mât d'artimon (mât arrière) dans le sens longitudinal.
Brisant :Haute lame qui se brise. Désigne également les rochers sur lesquels elles se brisent.
Brise de terre :Vent soufflant de la terre.
Brûlot :Navire sans équipage, chargé de matières très inflammables et de poudre que l'on dirige vers l'adversaire et que l'on allume à proximité.
C
Cabestan :Treuil vertical dans la partie supérieure duquel on place des barres pour exécuter des travaux de force, comme pour hisser l'ancré (cabestan d'ancré).
Cacatois :Voile située au-dessus du hunier et du perroquet.Le contre-cacatois, ou papillon, constitue la voile volante du cacatois. Voir à voile volante.
Cale :Partie du bâtiment destinée à recevoir les marchandises. Chaque cale a son accès (panneau, écoutille).
Calfater :Remplir, boucher les joints des bordages d'un navire avec de l'étoupe et du brai (goudron pâteux) pour assurer l'étanchéité.
Caliorne :Palans gros et forts utilisés pour les durs travaux.
Cambuse :Cuisine du navire.
Cape :(Mettre à la cape, capeyer, mettre en panne).Manœuvrer pour présenter au vent la proue du navire, afin de réduire la vitesse ou arrêter.
Capeyer :Voir cape (mettre à la).
Capturer :Soustraire un navire, en haute mer, à ses légitimes propriétaires, par la force ou la menace.
Caravelle :Bâtiment élancé, généralement gréé d'une voile latine.
Chaland :Voir Allège.
Chaloupe :Grande embarcation destinée à aller à la voile ou à l'aviron. Voir aussi sloop, qui en est dérivé.
Charte-partie :Contrat de location d'un bâtiment pour une certaine durée ou pour un seul voyage.
Chasse-marée :Voir lougre.
Chavirer :Action d'un navire qui se retourne.
Chébec :Petit bâtiment méditerranéen, fin et rapide, utilisé par les pirates d'Afrique du Nord. Trois-mâts gréé en voiles latines sur antennes.
Clins :Voir bordage à clins.
Conquistadors :(Mot espagnol signifiant les conquérants). Dénomination des commandants militaires espagnols qui, au XVIe siècle, dans la conquête des colonies espagnoles, ont fait preuve d'une grande cruauté et d'une absence totale de scrupules. Parmi les plus connus, citons Cortez, conquérant de l'empire aztèque, de 1519 à 1522, et Pizarro, qui conquit et détruisit l'empire inca.
Corne :Pièce de bois servant de vergue supérieure à une voile aurique.
Corsaire :Bâtiment armé en guerre par des particuliers, généralement autorisés à cet effet par une lettre de mar-que, et courant la mer à ses frais contre les bâtiments de commerce de l'ennemi. Le corsaire doit remettre une partie du butin et des prises, pouvant aller de 10 à 50 , à l'État qui lui a délivré la lettre.
Coupe au maître :Largeur du navire au maître-couple (largeur maxi-male).
Couple :Charpente transversale partant de la quille et supportant le bordage. Le maître-couple désigne les deux poutres se trouvant au point le plus large du bâtiment.
D
Déhaler :Amener en eau profonde un navire échoué.
D'étalinguer :Détacher l'ancré de sa chaîne ou de son câble.
Dhau :Voilier arabe fin et rapide, gréé d'une voile latine. Célèbre navire des pirates arabes.
Draille :Cordage supportant une voile, et ayant donc la fonction d'une vergue.
E
Échelle de coupée :Échelle suspendue au bordage pour monter à bord. A l'origine, échelle de corde.
Échouer :Un navire est échoué lorsqu'il repose sur un fond et ne peut plus flotter librement. L'échouage peut être volontaire ou involontaire (pour effectuer des réparations, ou par accident).
Enfléchures :Échelons de corde passés entre les haubans pour permettre de grimper dans la mâture.
Étais :Corde (aujourd'hui généralement des câbles) main-tenant un mât dans le sens longitudinal.
Étambot :Pièce de bois continuant la quille et supportant le gouvernail.
Étrave :Pièce de bois continuant la quille vers l'avant.
Éventer la quille :Avant l'invention des docks, il fallait retourner les navires pour effectuer les travaux au-dessous de la ligne de flottaison, et donc « mettre la quille à l'air ». A cet effet, on abattait le bâtiment en disposant les canons, le lest et-la cargaison du même côté, ce qui le faisait se coucher sur un côté. Cette manœuvre pouvait être facilitée par l'action de treuils sur les mâts.
F
Flotte :Ensemble des bâtiments de guerre ou de commerce d'un État. Par extension, groupe important de navires.
Flottille :Ensemble de plusieurs navires sous commandement unique.
Flûte :Voilier hollandais très connu du XVIIe et du XVIIIe siècles. Trois-mâts gréé en barque avec faible tirant d'eau, présentant un rapport longueur/largeur de 4 à 1, et un gréement très élevé.
Foc :Voile latine à l'avant du bâtiment. Montée sur une draille entre le mât de misaine et le mât de beaupré. Un grand voilier peut en porter quatre, le petit-foc, Le faux-foc, le grand-foc et le clin-foc.
G
Gaillard :Le gaillard d'avant et le gaillard d'arrière sont les parties surélevées du navire se trouvant à l'avant et à l'arrière.
Galéasse :(du latin Galea Grossa : grande galère). Bateau de guerre de la Méditerranée au XVIe et au XVII" siècles, armé de 28 à 31 rames de chaque bord et de nombreuses bouches à feu sur le pont supérieur, de la poupe à la proue. Par vent arrière, on pouvait hisser des voiles latines aux trois mâts.
Galion :Quatre-mâts à voiles carrés, lourd, armé de 60 à 70 canons. C'est le navire qui transportait les trésors, l'or et l'argent des colonies espagnoles et portugaises d'Amérique. 50 à 60 mètres de longueur, 20 à 25 mètres de largeur, avec un château de quatre à cinq étages à l'arrière.
Gallon :Mesure anglaise de volume ( = 4,54 litres).
Gouvernail :Voir barre
Grain :Coup de vent brutal avec de fortes variations dans la force du vent et parfois dans sa direction.
Gui :Voir bôme.
H
Haler :Exercer une traction horizontale sur quelque chose.
Haubans :Cordages maintenant les mâts dans le sens transversal. Voir aussi étais.
Haussière :Cordage destiné à haler.
Haut-fond :Zone de faible profondeur d'eau
Hune :Plate-forme semi-circulaire à la pointe du mât inférieur pour recevoir les haubans du mât de hune.
Hunier :Deuxième voile carrée en partant du pont.
J
Jeux de hasard :Les jeux de hasard étaient presque toujours interdits à bord des navires pirates et corsaires. On s'y livrait d'autant plus intensément à terre. Les jeux les plus appréciés étaient les dés et les cartes, comme le tarot et le lansquenet.
Jolly Roger :Nom anglais utilisé depuis le XVIIIe siècle pour désigner le pavillon des pirates : tête de mort et tibias croisés sur fond noir ou rouge.
Jour : (Journée). En mer, le jour commence à midi pour les calculs astronomiques. Désigne également la distance parcourue pendant cette période.
Journal de bord :Règle où sont consignés tous les événements de la navigation.
Journée :Voir jour.
L
Laste :Le laste exprime la valeur des tonneaux. Le laste de lourd vaut par contre deux tonneaux.
Lest :Charges (sable, pierres, eau) destinées à augmenter la stabilité du navire.
Loch :Appareil de mesure de la vitesse du bâtiment. Constitué d'une petite planchette de bois offrant une résistance maximale et d'une ligne que l'on laisse filer et qui porte des nœuds à distances régulières. Le nombre de nœuds passant en une demi-minute donne la vitesse d'avance du navire en nœuds (voir ce mot).
Louvoyer :(courir bord sur bord, tirer des bordées) Avancer contre le vent en effectuant un mouvement de zig-zag.
M
Maître-couple :Voir couple.
Marche :Voir air.
Mât :Longue pièce de bois que l'on établit en plus ou moins grand nombre sur un navire pour recevoir les vergues qui portent les voiles destinées à communiquer au navire l'action du vent. On distingue les bas-mâts, qui sont directement sur le pont du bâti-ment, et les mâts supérieurs, qui viennent se fixer sur les bas-mâts. Dans le sens large, le mât est l'ensemble des mâts fixés les uns sur les autres. Les mâts au sens étroit portent le nom des voiles qu'ils supportent. Exemples : mât de hunier, mât de perroquet, etc. De l'avant à l'arrière, sur un trois-mâts gréé à traits carrés, on distingue :
Mât de misaine — Mât d'avant (sauf sur les deux-mâts, où c'est le grand-mât) portant la misaine, le petit hunier, le petit perroquet, le petit cacatois.
Grand-mât — Mât central portant la grand-voile le grand hunier, le grand perroquet et le grand cacatois.
Mât d'artimon — Mât arrière, portant l'artimon, le perroquet de fougue, la perruche, le cacatois de perruche.
Le Beaupré (voir ce mot) ne compte jamais pour la dénomination des navires.
Le mât de charge est une pièce de bois dépassant du bordage et servant de flèche de grue pour le charge-ment et le déchargement. Lorsque le navire est trop petit pour porter un mât d'artimon complet, il porte un mât de barque ou mâtereau (voir trois-mâts bar-que) avec une brigantine au lieu d'un artimon.
Mille marin :Unité de longueur en marine ( = 1852,01 mètres).
Misaine :Voile inférieure du premier mât sur les navires gréés à traits carrés (sauf sur les deux-mâts).
Môle :Digue de pierrailles ou de terre protégeant un port.
Mousse :Jeune matelot, apprenti, ou encore le benjamin du bord.
N
Nid de pie :Lieu d'observation à mi-hauteur du mât de misaine.
Nœud :Mesure de la vitesse des bâtiments égale à un mille par heure (= 1 852,01 mètres/heure).
O
Oeuvres vive :Partie du navire se trouvant au-dessous de la ligne de flottaison.
Oeuvres mortes :Voir accastillage.
P
Panne (mettre en) :Voir cape (mettre à la).
Papillon :Voir cacatois.
Passerelle :Dispositif reliant un navire à la terre.
Pavillon :Au sens strict, drapeau national, mais on dit aussi le pavillon de l'armateur pour les bâtiments de commerce. L'État du pavillon est le pays dans le registre maritime duquel le navire est immatriculé, ce qui lui donne droit de naviguer sous son pavillon. Le pavillon de beaupré est le pavillon du port d'attache qui peut être placé sur le beaupré.
Perrier :Petit canon de bronze.
Perroquet :Voile carrée surmontant les huniers. On distingue le petit perroquet, sur le mât de misaine, le grand perroquet sur le grand-mât et le perroquet de fougue sur le mât d'artimon, qui correspond sur les autres mâts au hunier.
Perruche :Nom donné au perroquet du mât d'artimon.
Pièce de huit :(En espagnol : Peso de à ocho) Appelée également piastre, c'est le précurseur du dollar. La pièce de huit a été, pendant trois siècles, la pièce la plus recherchée en Europe et aux Amériques.
Pied :Mesure anglaise de longueur utilisée jusque de nos jours dans la marine (1 pied = 0,3048 m = 12 pouces de 25,41 mm).
Pinque :Navire à trois mâts représentant un compromis entre la frégate pour la vitesse et la puissance de feu et le trois-mâts barque pour la capacité de charge.Ce fut également le bâtiment préféré des pirates et des corsaires en mer du Nord et dans la Baltique.
Piraterie :Acte de violence illégal commis en haute mer contre un navire ou en plein ciel contre un avion, dont la motivation peut être le pillage ou une autre.
Pont :Plancher horizontal fermant un navire ou une partie de celui-ci. Il peut y avoir plusieurs ponts, le pont principal étant alors le pont le plus élevé parcourant toute la longueur du bâtiment.
Poulaine :Saillie de la construction à l'avant des anciens navires à voiles, où se trouvaient les latrines. L'avant de la poulaine porte la figure de proue.
Poupe :Partie du navire saillant vers l'arrière.
Prise :On donne le nom de prise à un bâtiment de commerce ennemi pris ou capturé en haute mer pendant une guerre, et par extension à toutes les victimes de la piraterie classique.
Proue :Partie du navire saillant vers l'avant.
Q
Quille :Poutre inférieure de la construction d'un navire, supportant les couples, l'étrave et l'étambot (voir ces mots).
R
Ralingue :Corde faisant le tour de la voile pour la renforcer.
Registre des navires :Registre officiel des navires immatriculés et autorisés par un État à battre son pavillon.
Rivage :Le rivage se définit comme la bande de terre recouverte à marée haute et découverte à marée basse.
S
Sloop :Nom anglais parent du mot chaloupe, désignant tout d'abord un navire à un seul mât, avec voile à corne, hunier et foc. Par la suite, le sloop devient un bâtiment à deux mâts, gréé en brigantin, avec hunier et foc, mais parfois également avec voile latine et antenne.
T
Tirant d'eau :Profondeur d'enfoncement du navire dans l'eau.
Tonnage :Au Moyen-âge, la taille d'un navire était calculée d'après le nombre de tonnes de vin (environ 1 000 kg) qu'il pouvait transporter.
Traits :Dans certaines expressions, synonyme de voiles. On dit aller à traits et à rames, pour aller à la voile et à la rame. On dit aussi d'un navire gréé en carré qu'il est à traits carrés.
Tribord :Côté droit du navire.
Trois-mâts barque :Le trois-mâts barque est un navire portant un mât de misaine, un grand-mât et un mât de barque supportant seulement une brigantine, au lieu de l'artimon, du perroquet de fougue et de la perruche. On dit alors qu'il est gréé en barque.
V
Vaisseau amiral :Navire où se trouve le commandant d'une flottille, et qui bat son pavillon. Vaisseau de ligne Cette expression est apparue au XVIe siècle, lorsque les canons cessèrent d'être placés à l'avant et à l'arrière, pour constituer des batteries latérales. Pour utiliser optimalement la puissance de feu de ces bâtiments, ils devaient se placer en ligne.
Vent (au) :Le côté au vent, ou du vent, est le côté du navire d'où vient le vent.
Vent (sous le) :Le côté sous le vent est le côté opposé à celui d'où vient le vent.
Vergues :Pièce de bois placée transversalement sur le mât, et portant la voile. On distingue, suivant la nature des voiles, la vergue carrée, qui est placée en croix sur le mât, et porte une voile carrée, la vergue aurique, placée obliquement sur le mât et portant une voile aurique (trapézoïdale), dite aussi corne, et la vergue latine, supportant une voile latine, et dite aussi antenne. Les vergues portent les noms des voiles qu'elles soutiennent : grand-vergue, vergue de hunier, etc.
Vitaliens :Pirates dont le champ d'activité fut la Baltique, au XIVe et au XV siècles. Tantôt pirates, tantôt corsaires, ils furent notamment au service de la Hanse dans sa lutte contre Marguerite de Danemark.
Voie d'eau :Fuite de la coque, par laquelle pénètre l'eau.
Voiles :Assemblages de bandes de toile renforcées par des ralingues. Les voiles servent à communiquer au navire la poussée du vent, et il en existe pour le propulser dans le sens longitudinal, pour le faire dériver ou pour le faire tourner sur son axe vertical. Du point de vue de la forme, on distingue les voiles carrées, les voiles trapézoïdales (auriques) et triangulaires (latines), ainsi que les bonnettes, ou voiles supplémentaires s'ajoutant dans les circonstances favorables. les voiles principales sont généralement enverguées, c'est à dire montées sur des pièces de bois. Certaines sont placées sur les étais, qui prennent alors le nom de draille, donc dans le sens longitudinal du navire.
Voile de cape, voile de tempête - Voile déployée en cas de tempête, pour que le navire reste manœuvrable, par exemple, le petit-hunier ou la voile-goélette.
Voile volante - Voile installée provisoirement.
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